L'information géographique et la géomatique au service des inondations de juillet 2021

#Rampen, #Overstromingen, #Image in the news

Gepubliceerd op 23 september 2022

Afin d’accompagner l’administration mais aussi les autorités politiques dans le suivi des inondations, le Département de la Géomatique (DGMa) ainsi que la Direction des Cours d’Eau non-navigables (DCENN) du Service public de Wallonie, avec le soutien de nombreux autres acteurs publics, ont réalisé un état des lieux cartographique de la situation. Un état des lieux où le caractère géographique des données associé au croisement de différentes sources a montré toute son importance.

Au lendemain des inondations qui ont surpris la Wallonie du 14 au 16 juillet 2021, la Wallonie a rapidement sollicité toutes les forces vives disponibles pour faire face à une situation exceptionnelle et encore jamais rencontrée jusque là.

Etat des lieux cartographique

Parmi les premières entités à proposer leurs services, on retrouve le DGMa et la DCENN .Au départ, la demande formulée par les autorités, Commissariat spécial à la reconstruction en tête, porte moins sur une cartographie de la situation à l’issue des évévements que sur un bilan le plus complet possible de l’ampleur des dégâts (immeubles, infrastructures, voiries …).

Commune de Trooz (source: SPW - DCENN 2022)

Commune de Trooz (source: SPW - DCENN 2022)

Dans un premier temps, La demande des autorités vise surtout à recenser l’impact des inondations (immeubles, voiries, infrastructures …).

C’est urgent

Avant de rentrer dans le vif du sujet et d’évoquer la chronologie du processus, il y a lieu d’attirer l’attention sur l’urgence plurielle de la situation. Cette dernière a eu un impact non négligeable sur le déroulement des opérations ainsi que sur les orientations prises durant les phases-clé de ces travaux.

Il faut d’abord évoquer l’urgence sur le terrain, celle qui fait que dans les premières heures, certaines missions de l’administration, dont celle évoquée dans cet article, passent au second plan. Logiquement, on se mobilise d’abord pour les missions prioritaires que sont l’aide aux sinistrés ou encore la lutte contre la « sur-catastrophe ». La récolte de données ou la documentation des faits apparaissent comme accessoires.

Ensuite, l’urgence dans la communication des résultats, une urgence dictée par le calendrier des autorités qui souhaitaient disposer rapidement des documents utiles et des chiffres nécessaires à la prise de décision. Les avancées sont régulièrement communiquées, pas le temps parfois d’attendre les derniers chiffres ou la prise en compte de nouvelles données en cours de réalisation.

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